Soliloque

 

Soliloque 

 

Il y aura toujours ailleurs

L’ombre d’un feuillage frissonnant

Sur un mur de prison.

 

Il y aura toujours ailleurs

Quelque page de vieux bouquin

Sur laquelle un cri

Pour tant de déraisons.

 

La lune blanche

Sur l’écume se penche,

Lui murmurant de l’Un-Connu.

 

Un petit oiseau noir

Sur l’ombre feuillagée

Picore la pierre.

Combien de temps lui faudra-t-il

Pour nous délivrer ?

Sûrement pas toute une éternité.

 

Ce jour-là,

La lune n’aura plus à murmurer.

Dans ce grand silence de l’Uni-Vers

Nous serons heureux et fiers

D’être une part du verbe aimer.

 

Et  quelques pages à déchirer.

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