Le marchand d’ombres est parti.Sa boutique est fermée,Lourdement grillagée,Cadenassée,Dépôt de bilan,Sans travailCar sans amants.Le marchand d’ombre estParti ailleurs,Sans sourireEt sans pleurIl est allé au-delà de l’horizonChercher d’autres victimes,D’autres compagnons. Les hommes affichentUne nouvelle sérénité.Sur la lumière et l’AimerIls ont beaucoup apprisEn si peu de temps,Le grand soulagement. Et là, des SDF en vieux beaux habitsTrainent dans leur perditionLeurs idées de poussières Et là, des grands péroreursAvides de pouvoir,Réclament dans leurs regardsDe la compréhension.Ils doivent porter leur bâtEn mesurer le poidsAvant de s’en alléger.Ces grands péroreursDictatorisésLeur bâton de maréchalEst brisé.Les morceaux suivent la poussièreQui veut le néant. Les enfants tiennent par la mainLeurs parents.Ils les emmènent au grand JardinDans lequel les fleurs de demainSont en graine et en pluieLes parents sont sagesEt muets,Seul un sourireVient déchirerLeur crainte de pouvoirEnfin admirer le beauLes enfants sont plus hautsLeur marche est assuréePar le grand Maître du TempsQui a laissé tombé sa montreEt la voilà briséeLes aiguilles figées dans la poussièrePrêtes à fuir avec le Vent. Un Monde est à terre.Et vient le Suivant.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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