Le grand élan
Une onde vague divague
Dans les replis
De la houle alanguie,
C’est l’oubli
Sur le miroir,
Eparpillées les brindilles
De lumière,
Jeux de toujours, jeux de vie.
A la puissance de la nuit
La présence du Silence
Est murmurée
Par les étoiles
De l’infini
Allongé sur son radeau,
Le naufragé contemple
Le sommeil des firmaments
Il a laissé à l’effet-mère
Ce qui lui pesait
Depuis trop longtemps,
Une onde vague qui divague
Dans les replis du temps.
Long voyage pèlerinage
Au cœur de lui-même
Poussé par le Vent,
C’est l’Aube qui l’accueille,
Son horizon rougeoyant,
Il a franchi le seuil
A dépassé le Temps.
Le radeau sur la grève
N’est que bois mort
Et pourtant !
En a-t-il porté
De ceux qui ont osé !
Franchir cet océan
C’est atteindre
Le plus pur du Vivant.
Michel Labeaume
27.03.21
4h du matin…