Il y a la voix d’un enfantQui court avec sa sœurDans le sous-bois.Leurs cris, leurs joies,Sont puretéSont émoiPour nous. Nous sommes liés sur le cheminLes feuilles mortes font du vivantGerminations de printempsLa vie n’est pas un vain.Et dans ma main ta mainEt dans ton sourireLe mienEt au fond de tes yeuxLes années passéesNos cheveux blanchisLa moisson a été. Je ne pense qu’à nous !Comme on regarde un diamantEt l’on se rend compteAu bout d’un certain tempsQue c’est lui qui nous tientNous ne sommes qu’une facettePour en faire un plus grand. Je laisse dans la fosse de l’inutileLa grande fosse du NéantCeux qui courent après le tempsPressés de posséder.Ils n’ont une fois vieuxDans leurs mains que du vent. Je ne pense qu’à toiComme on sait l’auroreNaître comme un enfantEt dans ton âme et ton cœurNous deux devenir grands. Je laisse les guerres et les idiotsRécolter l’ivraieDont ils vont brasser des bièresAvec des gerbes de monuments. Je ne vois que toiSimple dans la lumièreComme on l’aime le matinSans artificesAvec un cœur ouvertComme le sont tes mains Je laisse de côtéLes pourparlers de paixQui n’aboutiront à rienQu’à de puissants marchandsDe mortsEnrichisQu’à de puissants manipulateursAvachisDans le cuir bien ciréDe leurs alcôves dorées. Tu penses au petitGraine d’avenirAvec une grande lumièreAu cœur de ses yeux.Quelque partIl est un fragmentVenu du non-TempsPour enrichirDe la plus belle eauCe glorieux Diamant. Je laisse derrière moiToutes ces mouches prisonnièresQui se cognent au carreau.La lumière qui est derrièreAttend qu’il soit briséJe laisse derrière moiCes mouches fécalesQui pondent des discoursAsticots remuantsDans de fumeux excréments. Nous les avons eus ces riresEt ces joies,Ces pleurs et ces crisNous les avons récoltésDans le grand champ doréDe blés foisonnantDes nôtres sont partisMais toi et moi le savonsQue dans le grand OuvrageIls sont toujours vivants. Je laisse derrière moi les partisEparpillésQui prennent partiPour pouvoir resterEt courent vers l’agonieNe voyant rien arriver,Aveuglés par les fragmentsDe vieillottes idéesTapant du poingSur les pupitres érigésPour le bois de la langueGonfléeNe vomissant que des maux. Nous sommes un lienNon attachés,La liberté la réelle(Surtout pas celleQui fait des pauvresEt des dépouilles)Nous ayant comprisA semé à l’enviSes jalons de bien-êtreSont devenus notre cheminNon pour l’avoirMais pour l’êtreCelui de Demain. A l’autre bout de la PlénitudeLes rues sont bondéesLes morts, les blessés,Le noir, la fumée.Une maman son bébé dans les brasPleure et crie son incompréhensionD’un tel monde tant immondeQui fait les choux grasDes médias accrédités.Je n’en ai cureTu es à mes côtés.Oh je sais de l’avoir écritC’est qu’il y a eu le « « pensé »Je ne suis qu’un poète infirmierEt ce monde immondeJe n’ai fait que le panser.J’ai écrit leurs mauxMais si j’avais eu la possibilité,C’est un SilenceQue je leur aurais hurlé.L’Amour tu le saisAussi bien que nousEst Ainsi DieuEt tous ceux qui tournent autour du potOu mouches, volent au dessus des charognesSont eux bien plus fallacieuxQuand ils caressent ou quand ils cognent. Sur le devant de Lasse HaineLe Souffleur est essouffléLa haine de la haineEst une chaîneIl faut la briser.Alors toi et moiMon AmourSommes avec orgueilEnfants de la Co-NaissanceEt devenus acteursNotre rôle est PrésencePour aviver la flammeDe l’éternité. Je laisse derrièreLes chefs de guerresLe Silence en viendra à boutPeut-être serons- nous déjà loinMais une chose est sûre :Nous serons Nous. La lumière des joursJoue avec les nuagesIls fluent, ils refluentCes ombreux messagesDésignés par le vent.Et l’histoire au-dedansEst celle de notre amourGraine de Vie, graines de VoixLe oui est la Vie.L’Amour est la loi. M.L. .
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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