Un cri tombé à terre, terre piétinéeOrnières profondes,Traçant des ridesSur Gaïa ensanglantée.Et le cri de la naissanceNe sera pas étoufféPris par la têteLe nouveau-néTremblant de joie fécondeEt de belles destinées.Et dans les couloirsEt alcôvesLes élites désorientéesMurmurerontDes questions,Des mots apeurés.Au couchant, loin à l’horizon,Le firmament rougit, Rouge sang, rouge de Vie.La nuit sera fête et danséeQuelques fées et farfadetsOseront pointer leur nezSur les places libérées.Et dans les couloirsEt alcôvesLes banquiers apeurésCacheront la monnaie.Le Monde est fouDiront-ils.Oui répond le fébrileEn riant et pleurantD’enfin voir l’AubeTant attenduePointer le bout de sonNée !Oh Crépuscule d’Orphée !Ta lyre est vibratoireEt son charme fait son effet.L’homme est l’Homme.A lui d’engendrer.Eurydice prie Hadès De s’en retourner.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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