La mort des hyènes.
Où me suis-je égaré ?
C’est un monde que je ne connais pas :
Il y a des animaux massacrés
Des enfants piétinés
Des femmes voilées
Et pire encore violées
Et des chercheurs de pouvoir
Qui s’immiscent dans les devoirs
Des élèves désireux
De les imiter.
Il y a des scientifiques
Qui crachent leur fiel
Sur leur propre identité !
Où me suis-je égaré ?
C’est un monde que je ne connais pas :
Il y a des é(dictateurs) de démocraties
Qui cachent bien leur jeu.
Il y a des médias de fin du Monde
Apocalypse Now !
Hollywood !
The GI’s! The Heroes!
Power!! World will die!
Et il y a toi,
L’enfant aux grands yeux larmés
De lumière
Qui ne regarde pas l’horizon,
Ni la fin de la terre.
Tu le veux ce morceau de pain,
Ce peu de riz,
C’est déjà bien.
Et il y a toi,
Enterrée vivante jusqu’au cou
Et qui ne comprend plus ce
Monde de fous.
Et il y a toi,
Qui ne gagne presque rien
Mais qui sème chaque matin
Un immense sourire
Au grand soleil
Et au présent.
Continue petit vieux
Tu n’as pas fini crois moi
C’est avec des gens comme toi
Que le monde sera mieux
Ce ne sont ni les politiques,
Ni les autres pleins de fric
Ce sont des gens simples
Et sûrement pauvres
Mais d’une grandeur d’âme
Qui ferait peur
A bien du monde.
Où me suis-je égaré ?
A la sortie d’un vieux monde
Et sa lourdeur
Et je vois au loin
Déjà ce qui abonde
Et parsemé de fleurs.
M.L.