Si tu me tends la main
Je t’offrirai quelques secondes
Tu verras en leur sein
Toute une lumière féconde
Ce n’est pas grand-chose
Ces quelques instants
Mais tout dépend vraiment
De ce qu’ils contiennent :
De la mort ou du Vivant.
Et ton ami, et tes amis
Dis-leur de venir à la moisson
Je vous offre la Vie
Comme chantée dans vos chansons
La Source à laquelle je puise
Ces bourgeons de temps
La Source à laquelle je puise
Abreuve l’Eternité.
Ils sont sourds vos dominants,
Ils sont aveugles
Et pourtant,
Ils devront cesser
Leurs infirmités.
Un pétale de lune
Une étincelle d’étoile
Un sourire d’enfant,
Voilà les ingrédients
D’un bouquet de saveurs
Auxquelles peuvent se nourrir
Ceux qui lèvent la tête.
Un rayon de soleil,
Une caresse de papillon
Mille sourires en communion
Pour une vie enfin prête
A cesser de creuser
De se casser la tête,
De s’ouvrir à l’horizon.
Je n’entends plus le tictac
De ton horloge !
N’as-tu enfin plus le trac ?
Dans ton cœur l’énergie s’y loge
Pour un autre mouvement
Pour ce faire, la main que Je te donne
Tu peux y puiser
Tant et tant
Au gré de ton vouloir
Ces gemmes d’éternité.