Inlassable, il glisse au ras du solEparpille et résonneEn langueurs hors du temps,L’intrépide vent.Et le sable joue dans l’air chaudLa dune se meut.Le désert est vivant.Monologue du ventClamé par le SilenceHors du temps. Dans les alcôves secrètesLà où les tiroirsSont remplis de contratsL’homme en costumeRepose le combiné.Encore à l’instantDes milliards à engranger. D’un côté le chant de l’eau,Le ruisseau traverse le bosquetEn murmurant son chant de vie.Et les feuillages à l’enviAccompagnent le prodigueEn bruissant les cimesEt des oiseaux les litaniesFleurissent de mouvementsInvisibles et pourtant. La réunion est terminée.Dossiers repliésDos à peine courbésMains tendues sans hésiterSourires nerveux affichés,Dehors, le soleil est déclinéFace à la nuit tirant son drapEt la guerre en-deçà de l’horizonAvance sournoise,En bruits de bottesEt déraisons. Sur le bord de la feuilleLa chrysalide résiste aux tourments.Pluie froide et force du Vent,La Vie n’en a cure :Elle œuvre le Vivant. Et de la nymphe auréoléeVa surgir l’arc-en-cielEt les bunkers remplisDe potentats patentésPesteront de ce Souffle nouveau,Qui exhale la RoseQui exhale l’Emoi,Voire aussi le muguetJusqu’à l’encens parfoisVase de lumièreToujours rempliLe refus d’y puiserFera de nouveaux cris. Le refus d’y puiserFera de nouveaux cris
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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