L'oasien

 

 

 

L’Oasien,

 

Désert,

Seul sablier s’égrenant

D’une éternité

Soufflée par un Eole facétieux

Au gré de ses envies

Colères ou murmures

De son chant de Vie.

Et là, seulement perçu

Par l’infortune

N’ayant plus d’horizon,

Qui sent alors une Présence

Puiser son émotion

Et panse ainsi ses maux

Pour combler le Silence…

Quelques larmes suffiront

Pour éclore le Renouveau

La Joie est Céleste

Quand elle brise les pulsions.

 

Et là-bas, et ailleurs

Et encore plus loin

Des milliers d’enfants

En ressentent le besoin.

 

 

20.07.16

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