L’évasion d’Adam
J’ai puisé dans le Silence
La force du verbe Aimer
Juste en-dessous de la Présence,
J’ai fait le Semeur
Et j’ai semé.
Au-delà des Monts et océans
Où le Verbe se fait choix
Quelques rayons glissés
Par des éclats de joie.
Les Vivants survolent les horizons
La fraîcheur du Souffle
Germe leurs envies
De Connaissance
Et l’Ultime n’est plus
Qu’une marche d’escalier
Le pas s’y pose et s’y inscrit.
Je suis Pèlerin.
Ici et là, les Mondes dansent
Entourant un feu de Toi
Et pulsent ces flammes
Vers l’infini
Ce que dit Ta Loi.
Les Calendaires sont tombés.
Les temps sont finis.
Quelque part hors des tombes
Le doigt désigne à l’envi
Ce qui attire tel un Aimant,
Ces Horizons qui roulent
Sur des chemins d’Eternité.
Le Silence est seule Parole
Pour comprendre la Vie,
Les mots sont des cailloux
Qui lapident les cris.
J’ai puisé dans le Silence
La force de Vie.
28 août 2016