Le vent vient de fraîchirIl s’engouffre, malinEntre les barbes humidesD’une plume abandonnée Selon « le Parisien », les accordsDe compétitivité peuvent se résumerD’une formule :Travailler plus pour gagner autant.L’autre traduction possible :Baisser son salaire pour ne pasPerdre son emploi.Même du temps de Sarko,On n’avait pas vu ça. Le vent le temps d’un instantEst devenu porte-plume :Mais pour quels mots ?Ce vent invisible et pourtantIl inscrit des pleins et des déliésDans les frondaisons d’automneEntre les immeublesIl marmonneEt fuit l’urbanité. Sigmund Freud, dont deux filsCombattent dans l’armée autrichienneA, lui aussi, pris la mesure du désastre. Il n’est plus l’exalté de 1914. La plume s’immobiliseDans le recoin d’une maisonAbandonnée,Une maison de guerreÇa se voit aux trousEt aux gravats. Ca se voit aux pleurs de l’enfantSale et en guenillesSes mains cachent ses larmesC’est la fin de l’alarmeMais l’enfant s’en fout.Quelque part, c’est sûr,Les grands de ce mondeSont des enfantsImmaturesEt les enfantsSont des déjà vieuxQue les grands torturentPour du pouvoir et de l’argentDe la dominance et d’autresBilleveséesSans cesse renouveléesPour ancrer leurs réalitésDans la pourritureDe cet ImmondeDu Passé. Les larmes de l’enfant coulent toujours.Il a mal au cœur, à la vie, à l’amour,Il a mal au-dedans à cause du dehorsRempli de cadavres et de mortsDont ses frères et ses parents. C’est un hôte dont la FranceSe serait bien passé. François Bozizé, l’ancien présidentCentrafricain renverséPar la rébellionAssure qu’il veut sa revanche :Je reprendrai le pouvoir. Reviens Lumière,C’est un devoirD’être dans le regard de cet enfantReviens LumièreIl a besoin de toiSes larmes sont le papierEt la plume veut lui écrireCet Amour PrésenceQui pulse son cœurVers l’Avenir.Petit bateau perduDans la grande tempêteVa ! SouritA l’écriture larméeL’ancre y estTes maux seront des motsEt ton âme plus que sacrée
M.L.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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