Jour J

Jour J

J’irai puiser l’eau vive

Du torrent impétueux

Pour abreuver

Les aveugles, les endormis,

Les somnambules

Et les pousseurs de cris

Et tous ceux qui prêchent

L’inutile

Dans le désert stérile

De leurs illusions

Aux cauchemars dégoulinant

Des sabliers de sang.

Dans la brume

Une ombre s’est enfuie

Alors que l’aurore perlée

Tire de leurs langueurs

Des rêveurs accomplis.

J’irai sur le oui de Son Olympe

Recueillir un peu de flamme

Afin d’embraser

Les êtres inassouvis.

Au zénith des lumières

Les ombres sont néant.

J’irai au bout de cet horizon

Creuser la tombe

Des utopies

Sépulture catacombe

D’où le Rosier sera fleuri.

Se glissent à l’envi

Les écharpes étoilées

Pour couvrir les ardeurs

Leurs sourires, leur bonheur

Et tant du verbe aimer.

Les nouveaux rêves

Descendent des collines

D’où bien au-delà

On peut y deviner

Autour d’un feu de joie

Des êtres danser.

 

 

M.L.

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