Je de maux.
Ils te disent planète bleue
Mais c’est une Terre de feu !
Et dont les pyromanes
En sont les dirigeants
La brise tremble un peu
La toile d’épeire
Quelques gouttes de lumière
S’ajoutent au Jeu.
Et d’autres brasiers
De famine et de misère
Tombent les enfants
Tas d’os et de larmes,
Jeux des grands.
L’horizon tremble un peu
Il vacille son lointain,
Le désert est silence
Et les mots dans ma main
Qui se sèment à chaque pas
Ecrivant la confiance
Pour aimer son levain.
Et les voici de plus en plus
Pris dans leur réalité
Façonnée à grands renforts
De déraisons et de crachats
Et les voici, zombies agonisant
Dansant leurs grandes causes
Pour de lourds dominants.
Au loin, dans sa Tour
D’y Voir,
L’artiste avec le troisième
Regard
Livre son œil et son avoir
Et façonne l’œuvre
Qui le fera grandir.
Ils ne voient pas que l’époque
Des croissances diminue
Jusqu’à n’être plus
Qu’un squelette à oublier.
Ils ne voient pas que la richesse
D’un tout est une part
D’un plus grand Aimer.
Comment peuvent-ils prier le Ciel
S’ils ne regardent que leurs pieds ?
Ou s’ils reniflent le tapis
Pour après se relever
Et massacrer à l’envi ?
Comment a-t-il fait
Pour subir la pluie
Sans être anéanti
Et resurgir après l’averse
Petit papillon converse
Avec la fleur perlée.
La vie est magique
Quand on sait regarder.
Une maman tient la main
De son enfant
Elle l’emmène à l’école.