La Grenouille
Sans fard, j’étais nue,
Au milieu des nénuphars,
A coasser.
Quand au loin dans la brume
J’aperçus un phare
Un phare éteint.
C’est triste un phare éteint.
C’est comme un nénufar,
Ecrit par des Zorro sourds
Et des Bernardo révoltés.
Alors je plongeais dans mes
Remous
N’ayant qu’un simple coup d’œil
Vers Viviane la fée,
Qui sur la berge ensoleillée
Mangeait une part de far.
Sans fard, j’étais nue,
Au milieu de nulle part
A coasser.
Je regardai l’heure
Vers le Soleil :
Il était tard,
Mes petits quelque part
Cherchaient la Vie.
Matin blafard,
Matin d’ennui,
J’en avais marre
De tous ces vicelards
Flatulant leurs conneries.