Fleurs de Lumière
J’irai dans le Chant de leurs âmes
Y semer ce seul bijou :
Un peu de lumière
Que l’Amour acclame
Pour récolter les fous.
Les fous de cet Univers
Toujours à y puiser,
Ce que rien n’altère
Pour éclore l’Eternité.
Oh bien sûr ils sont encore nombreux
Ceux qui attachés à leurs laisses
Aboient les fous y mettant le feu.
Feu de joie et de Présence
Sur Terre et dans les Cieux
Et des discours en langue de bois
Ou aussi même langue de boas
Etouffantes nourritures
Je souris à leurs appâts rances
Enrobant leur lourdeur
Du plus beau de mon silence
Cueilli dans mon cœur.
Allons enfants de l’apathie
Le jour de gloire est à l’horizon
Là où se consumera leurs utopies
Et où commencera dans le non-labeur
La plus belle des moissons.
J’ai voté par un bel après-midi
Pour la lumière
Et pour la Vie.
Ne m’enfermez plus
Dans votre monde mourant
A remplir en vain
Le tonneau percé
D’utopiques entrains
A vouloir tout dominer.
Les Danaïdes fuiront un jour
Et iront rejoindre
Au soleil couchant
Celles et ceux qui dans leur écrin
Préparent la Nouvelle Aube
Et en seront témoins.