Les parapluies sont dépliésLes badauds sont repliésSur eux-mêmesSous la pluie éparpilléeEt les guirlandes pas encore alluméesEt les enfants emmitouflésDans le vent encanailléPoussant la houle de la fouleDans les rues coloréesDe perles humidesEt de vitrines chamarrées.Les rennes du PapyGlissent un œil parLa porte entr’ouverteEntre le rêve et la réalitéIls ont hâte de galoper.L’après-midi est anonymeUn petit jour précipitéPas zen et tristounetLes petits sous leur bonnetOnt des rêves éveillésDe bonbons, de chocolats.Les lutins du PapyCessent un instant le boulotS’étirent ankylosésEmballer, charger,Délicatesse et sérieuxAu-dessus d’eux le ciel est étoiléDe mille étoiles coloréesQuel beau rêveQue cette réalité.Il n’a rien cet enfantQue la joie d’être vivantAu milieu des décombresEt des morts presque vivantsIl est le petit de grandsDe ces grands qui pensentPensent politiquePensent hérétiquePensent fricDépensent sans compterTrop de liquide hémoglobinéIls ont l’esprit kalachniqué.Je suis avec toi petit bonhommeMa pensée à ton encontreEst un cadeau du FestinQu’avec ton sourireJe veux partager.L’après-midi est anonymeUn petit jour tristounetDerrière chaque fenêtreIl y a l’éternelle questionEt dans le grand jardin du SilenceMe revient seul ce mot aberration.Mais Papy a juré devant son DestinQu’il serait éternel et AmourJusqu’au jour du grand festinQui verra naître de nouveaux jours.
M.L.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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