Casino
Sur un brin de lumière
Un verbe est posé.
Il tremble un peu
Mais pas trop.
La colombe surveille le jeu
Guettant les alentours.
Personne ne doit savoir
Ni même ne doit voir
Le dé qui va rouler
Sur la grande Piste.
Le Vent toujours joueur
Caresse le nid d’éclat.
Il est un phénomène
De désinvolture
Comme un grand invisible
Sans fière allure
Mais si petit
Ou si grand
Au gré de ses envies
Il ne fait jamais semblant.
Et la tempête se montre à l’horizon !
Ce n’est plus un vent
C’est un tourbillon !
Un Tourbillon !!
Le dé va rouler !
Cela va être le grand chambardement.
L’heure de l’heur
Et du grand chant !
Ou de la douleur
De beaucoup d’enfants.
Et le jeu commence !
Le grand Jeu !
Le dé roule !
Il dévale le firmament
Il déroule la conscience
Dans l’inconscience
Et le non-temps.
Et le dé dans la foule
Ne fait pas semblant
Il s’arrête.
Stop !
Les cœurs battent
Comme ceux des bourreaux
Avant la grande mort
De l’époque accomplie.
Et sur une face
Rien n’est inscrit.
Sur chacune des autres
C’est le chiffre 1
L’unité
L’Unifié !
Le grand Monde est enfanté
Les pleurs et les larmes
Tombent sur la Terre
Là où est le dé.
Les pleurs et les larmes
Des comblés !
La joie est immense
Et monte jusqu’à la Conscience
Dans l’Un-Conscience
Et le non-temps.
Certains sont à terre
Interloqués
Encore empêtrés
Dans leurs erreurs
Et leurs matérialités.
Mais des mains se penchent
Les aident à se lever.
Ce serait trop bête
De rester immobile.
C’est maintenant qu’il faut avancer.
Et la grande foule Humanité
Avance vers l’horizon
Qui recule à chaque pas
Dévoilant des corbeaux
Qui s’enfuient
Devant des portes de Ciel
Qui s’ouvrent à l’Un-Fini.
Et des Terres immortelles
Pour des milliards de oui.
M.L. 11/04/2013 19H28