Calice enfoui
Quel est donc ce Parchemin
Se déroulant devant mes yeux
M’offrant l’épure d’un désert
De sable et de dunes
De mille et mille lieues ?
Curieux, je m’approche
Et les grains de sable
Deviennent graines avides
De germer.
Je comprends alors
Que tout ceci n’est qu’un
Merveilleux sablier.
Et la clef se répand
Sur le sol
Toute la beauté du Chant
Est à portée de main.
Le Je donne la flamme
Qui tremble
Puis s’immobilise
Le miroir de chacun
Reflète la joie
Le rire
Et la lumière
Le regard ébahi
Est à larmé
Quel est donc ce crayon cassé
Sur une page vide ?
Comme une canne brisée
Sur un chemin limpide
Comme un bâton oublié
Par un pèlerin lucide
Que la Certitude a transcendé ?
Sur les murs des egos
Les fissures et les fissures
Inéluctables
Préparent le séisme
Quel est donc ce Silence
Que je peux presque palper
Il me cerne, vivant berceau
Où s’émancipe l’Enfant
Et nourrira la Flamme
La Flamme du Vivant.
Quelle est donc cette prose
Qui me fait frissonner
Est-elle une suite de la Rose
Qui m’a fait pleurer ?
Là dans ce Silence
Tellement Présent
Je me sens petit
Mais aussi géant
Et l’éternité de la Vie
Je la vois pousser
Comme s’aventure une vague
Sur la grève des mourrants.
5 juillet 2017