Automne et Alep
Et le Vent
A donné son accord
Aux cimes
Qui chuchotent alors
Entre elles des histoires
Puisées dans la Mémoire
Et tombent en bribes de couleurs
Jonchant les sentiers
Aux traces de vie.
Qu’importe l’impression d’ennui,
La pause est ouverte
Qui a clôt la fenêtre
De l’été.
Tout s’alanguit
Une autre magie paraît
Celle des mouvements ralentis
Dans des pulsations
D’immensités.
Ils blablatent les grands de ce monde
Avec à chaque seconde
Mille épées de Damoclès
Qui chutent lourdement.
Mais l’enfant
Oui cet enfant
Tout en guenilles
Qui surgit des gravats
Sale et en pleurs
A dans son âme
A dans son cœur
De quoi faire baisser
De honte et d’humilité
Les têtes des grandes destinées
Qui blablatent
En fermant leurs dossiers.
Pleure mon enfant
Pleure mon frère
Pleure mon ami
Aujourd’hui c’est l’automne
Eux n’ont pas de saison
Ils hibernent dans leurs déraisons
Viens mon enfant
Je vais te montrer
Le Silence aux mille heures
Et te faire entendre et écouter
La vie et ses splendeurs
Et tu seras sorti de l’errance
Pour m’accompagner
Jusqu’à ton éternité.
M.L. 5/10/16