Aube Epines

 

Aube Epines

 
Le grand vide ondule, naissance d’un  tsunami,
Heure de la bascule, Non heure de Vie.
Tout ce qui a été est attiré par l’écho,
Passé de souffrances, passé de maux.
Les peuples ne vont pas aux abris
Ils préfèrent rester sur le seuil
Tenant la main de l’enfant
Ou plutôt l’inverse,
Les petites mains tenant celles des grands.
On voit par ci par là avalés par le trou noir
Une guerre, des traderies et des mémoires
 
Homme neuf
Ne vois-tu  rien venir ?
 
 
Je vois leurs utopies
Mangées par le Néant
Les décideurs ne sont plus grands,
Encore timides et même hésitants
Tsunami de lumière
Viens noyer les âmes
Elles sont belles et altières
D’avoir déposé les armes.
 
Sourire de connivence
Eclaire l’enfant
Il a dans le cœur un beau jouet
Il va l’offrir aux grands.
 
Et l’artiste au loin dans son atelier,
De hâte, frénésie et amour
Œuvre le grand Mandala
Tremble un peu, calme son ardeur,
Engendre l’Harmonie
Engendre du Créateur,
L’éternel besoin de Vie.
 
 
Il y en a quelques-uns
Crochus à la matière
Souffrant sur le bord du chemin
De voir leurs réalités
S’enfuir en poussière.
 
Homme neuf
Ne vois-tu rien venir ?
 
L’horizon glissant
Vers son Destin
Grand de pérennité,
On y est si bien dedans
Qu’on croit y avoir toujours été.
 
Le serpent s’insinue sans cesse
Sinuant dans la fausse ivresse,
Son venin  devenu vent,
Le devenir est devant
Le serpent sent la sentence
Signalée par le Silence,
Il se laisse glisser,
Disparaît du Présent.

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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