Amphi
Ils érigent des murs
Pour garder leurs libertés
Ils ignorent ces sots
Qu’un mur a deux côtés
Ils bâtissent des guerres
Pour garder leurs libertés
Ils ignorent ces sots
Que la guerre
On l’a trop citée
Ils rédigent des paix
Avec du nucléaire
Et des missiles téléguidés
Ils ignorent ces sots
Que tout bouclier
Appelle une arme
Et que Damoclès
N’est pas un modèle de société
Ils haranguent des modèles de grandeur
Et de belle société
Tout en cachant au fond d’un tiroir
Des comptes éparpillés
Des travaux surpayés
Ils ignorent ces sots
Que c’est à eux-mêmes
Qu’ils font le plus mal
Et que dans toute existence
Rien ne peut enfouir
L’unique Vérité.
Ils ignorent ces sots
Que le rire d’un enfant
Et son regard de lumière
A plus valeur et de richesse
Qu’un nabab pétrolier.
Ils ont bâti des journées
De souffrances et lourds labeurs
En proférant
Que c’est la seule réalité.
Ils ignorent ces sots
Que l’Utopie tant décriée
Avance en silence
Emerge sa Présence
Et qu’ils devront s’adapter.
Le Monde est rempli de sots
Qui tout au fond du puits
Ignorent jusqu’à la lumière
Et devront remonter.
Ils ignorent ces sots
Qu’à l’école de l’Amour
Il y a des classes de rires
Des classes de joies
Et des classes d’émerveillés
Et tous ces élèves
Sont les futurs enfants
De l’Univers cité.