Les racines du bambou
La xénophobie est un corps étranger qui se propage dans l’humanité et l’empoisonne. Pire, c’est le mal qui choisit le remède. On n’a jamais vu une ombre venir au chevet d’une lumière malade. Suite logique de ce poison, la dictature : Toute dictature est un succès damné de pouvoir, un jeu de l’ego qui s’imbrique dans l’être et l’alourdit. Finalement, le problème des pouvoirs, ce sont les peuples. Et comme disait si justement Einstein sur la politique : Pour régler un problème, on ne choisit pas ceux qui l’ont créé. Où se trouve donc la solution ? Dans l’être humain, sans nationalité, sans diplômes, sans idée politique bien arrêtée. L’être humain nu, le Terrien ! Ce ne sont pas des juifs qui massacrent des palestiniens ; ce sont des êtres humains qui tuent d’autres êtres humains. Tous frères, toutes sœurs. Alors la solution à cette période immonde dans laquelle nous pataugeons viendra des Peuples. Période immonde n’étant que la résultante de siècles d’aveuglements, d’ignorance. L’homme actuel vit une partie rescapée de lui-même. Il est temps pour lui de rejoindre sa voie et découvrir ses outils qui vont lui permettre d’aller bien au-delà des horizons. Entre autres concepts, ce qu’il appelle vie va lui apparaître comme n’étant qu’un bref voyage en train (le Temps), la naissance au départ et le retour à la Maison à l’arrivée (la mort). L’énergie salvatrice depuis de longues années a commencé à circuler, un peu comme les racines du bambou qui se déploient sous terre tout en se nourrissant afin, au bout de quelques années, de faire surgir du sol la plante et partir à la rencontre des firmaments. Ce grand Changement va provoquer dans les hauts lieux du pouvoir un séisme en ce sens que tous leurs savoirs vont s’écrouler comme suite à une pichenette sur un château de cartes. Pour conclure je dirai que de plus en plus l’évidence se fera sur la véritable utopie qui se nomme chiffres d’affaires, croissance, ainsi que tous les domaines s’y afférant.
Lève-toi ami, c’est l’heure. Si tu veux vivre ce Changement, sois acteur, dès cet instant. Nous sommes déjà bien nombreux, mais jamais assez.
Michel Labeaume