Le Monde devient une famille. Est devenu une famille. Pas unie. Déchirée. Complètement déchirée. Ses dirigeants, patriarches sournois, veulent mener leurs enfants par le bout du nez. A coups de discours grandiloquents, de diplomatie sournoise, ils enrôlent leurs sbires, devenus somnambules, fidèles parmi les fidèles mais aveugles car n’ayant pas su voir la machination avec laquelle ils ont été manipulés. Les migrants quittent ces patriarches, devenus trop lourds, cruels et surtout armés jusqu’aux dents. Et les sbires d’autres pays voient arriver ces fils, ces filles, ces frères, et les rejettent, veulent les pousser dehors. Mais peut-on vraiment rejeter ce qui est l’image de notre propre situation ? Situation qui, par la corruption et le sournois des patriarches, nous rejette hors du bien-être, hors d’une vie meilleure et nous servons uniquement d’outils pour leurs comptes en banque, leurs guerres, bref leurs inconduites. Dire que la vie est souffrance est une hérésie. La vie est souffrance uniquement pour celles et ceux qui servent de cartouches. Pas pour ceux qui vendent et tiennent le fusil. Alors je m’adresse à tous ceux qui rejettent les migrants : vous allez voter bientôt pour untel ou untel qui n’a pas la capacité humaine pour gérer cette crise et n’ayant pas la capacité il va trouver d’autres responsables. Obama, ou plutôt l’oncle Sam, car Obama finalement n’est qu’une marionnette comme d’autres, est un puissant patriarche qui veut être le seul chef de famille. Et c’est en grande partie lui qui a jeté sur les routes ces pauvres gens. Ne vous trompez pas de cible.