Propos
Les devoirs de mémoire seront enfin admis à l’unanimité quand face aux tragédies de l’Histoire, nous serons sûrs de ne pas les recommencer.
Ils veulent s’extraire de la masse anonyme du peuple pour être de ceux à régner et quand ils y arrivent, ils tissent leurs toiles pour le piéger.
L’’élève ira heureux en classe quand la principale des matières sera la Liberté et qui plus est, enseignée par le Verbe aimer.
Plus le pouvoir est grand, plus il est flagrant que son but principal est d’écraser. Mais la réponse à cette déraison ne sera jamais la violence, mais plutôt dans la mouvance des peuples dans les rues à chanter la Vie, chanter la liberté.
L’argent est piège quand il est seul motif pour bien gagner sa vie. La matière est illusoire. C’est l’âme qu’il faut combler. Un peu comme le jardinier avec son savoir accumulé emporte avec lui des graines à semer.
Il y a quelque chose de sublime par le fait d’être anonyme et dans une bourgade inconnue s’arrêter, entrer dans un bar, commander un café et tout en le sirotant, se délecter des sourires, des petits mots
de comptoir, des couples enlacés du regard ou de la petite vieille s’acharnant sur son ticket à gratter pendant qu’à travers la vitre, il y a la queue chez le boulanger et le soleil promettant une belle journée.
Je regarde le balayeur avec son visage fermé, dans ses yeux tant de malheurs et sa famille restée au pays attendant des nouvelles qui ne seront pas trop belles juste pour à peine rassurer.
Dans ce Monde immonde et en délire, il y a tant de non-dits et de mensonges qu’à eux seuls ils forment un seul cri : Le Silence ainsi que toutes celles et tous ceux qui y sont à l’abri répond de sa faconde avec l’Echo où abondent des myriades de merci.
Bientôt l’espoir va s’effilocher. Comme un vieux tapis sur lequel on a trop longtemps traîné nos pieds.
Et va se découvrir un petit sentier qui va nous faire quitter nos habitudes et l’on découvrira qu’il est la Certitude alors l’aventure pourra commencer.
Etes-vous si sourds et si aveugles, gens de pouvoir, qui êtes le grand carnaval de l’illusion. Il se termine enfin ce temps à régner avec les poches pleines. Demain ce sera avec le cœur rempli.
Ils cherchent les causes de leurs déraisons sans voir que c’est leur raison qui en est la cause.
Cercles d’intellectuels ! Ne voyez-vous pas qu’ils ne sont que des cages ? Et le pire c’est que c’est vous qui, de l’intérieur, jetez des cacahuètes.
Michel Labeaume