Le puits
Stephen Hawking devient coutumier des déclarations choc. L’une d’elles, coloniser une autre planète est à la fois une non-solution pour l’homme et une propagation virale pour l’Univers. Une non-solution pour l’homme car, en l’état actuel de ses connaissances, mais aussi et surtout de ses refus de connaissances, il ne ferait que déplacer les guerres, les pouvoirs, les mensonges, les manipulations des masses. Une propagation virale pour l’Univers en ce sens qu’il a besoin, cet ensemble cohérent, ce formidable domaine de vie, que d’une seule chose, d’amour-lumière. Force est de constater qu’avec des Kim Jong Un, Trump, et la foultitude des dictateurs de basses-cours, on est plutôt proche du fond du puits plutôt qu’au bord à y puiser de l’eau pour abreuver ses amis. La Terre semble être un enfant égaré dans une jungle et ne retrouvant pas le chemin du retour. Mais cet égarement touche à sa fin. Simplement que cela ne peut plus durer. Continuer ainsi, avec des politiciens assoiffés de pouvoir, de force, d’argent et des médias subtilement assujettis à cet obscurantisme relève quasiment de l’inconscience. Mais cet obscurantisme n’est pas ennemi de l’Amour-Lumière. Loin de là. Il n’est que cet enfant égaré et attendant qu’il arrête de descendre au fond du puits, qu’il lève la tête pendant qu’il peut voir encore un peu de lumière. Un peu de lumière qui appelle. La Terre semble seule planète habitée et pourtant la question est peut-être de savoir pourquoi les autres se taisent si ce n’est pour ne pas se faire inoculer le virus de la lourdeur. La Vie est une formidable opportunité de joie sans cesse plus éclatante, plus enthousiaste. Je le vis chaque jour ou presque. Et notre « Destin » à tout un chacun est peut-être d’être capable de supporter et gérer cette joie. Enfermez une personne dans une cave de ténèbres et sortez-là au bout de quelques jours en lui projetant une lumière de 500 watts dans les yeux…Quand il est écrit que cette joie, il faut l’apprendre pas à pas, à chaque marche franchie, ce n’est pas pour rien.
M.L.
4/2/18