Ignorance

Ignorance

Tant que vous en resterez à ce concept qui est que la vie émane d’une pichenette hasardeuse au sein du chaos cosmique, rien ne sera résolu, ou ne pourra l’être. C’est dire que l’ignorance est le mal qui ronge le corps humanité. Conflits, massacres, mensonges, courses à la richesse, diplomaties du serpent, tout ce fatras de mauvaises conduites nous a mené là où nous en sommes aujourd’hui. Israéliens et palestiniens, qui est fautif, qui est innocent ? Comment peuvent-ils croire en Dieu en perpétrant des exactions pareilles, en criant la haine debout sur les cadavres ? Remarquez, il n’est pas obligatoire de croire au Divin alors que cela devient urgent de croire en Soi ! Si, au lieu de courir sans cesse à l’accumulation de richesses et de puissances, de domination, ce qui inévitablement vous (nous) fait prendre en pleine figure le mur de toutes ces illusions, vous vous arrêtiez, ne serait-ce que quelques jours. Chacun entendrait le Ouf murmuré du Silence. Chaque pays ou presque prend un chemin quasi identique mais tous finalement carambolent aux carrefours de ces incohérences. Et vous persistez ! Et qui en paie le prix ? Les innocents. De ces quelques jours choisis pour se poser, s’interroger, ensemble, avec pour siège la sagesse, en ayant bien fait attention de ranger le trône au placard, vous pouvez en retirer l’essentiel, la confirmation d’être au bout d’une épopée, la fin d’une époque, et le désir d’évoluer, non pas vers la 6G mais vers l’être Humain avec toutes ses facultés, sa conscience apaisée et son intuition comme une fenêtre ouverte vers quelque chose de sublime, que jusque-là vous considériez comme utopique. Un oiseau qui refuse de voler périra dévoré, sans avoir connu les immenses espaces de la liberté là où le Chant du Silence est omniprésent et la splendeur de la Vie comme un diamant de la plus belle eau. Un homme qui refuse d’y croire, à cette liberté, à ce verbe aimer, sera continuellement en chasse, aux aguets, en fait vivant dans une cage aux barreaux épais faits du refus. Mettez un homme dans une cage il devient fauve. Tous les dominants, les gens de pouvoir se sont construits au fil des siècles ces cages et de par leur sournois, ont enclavé les populations grâce à un langage piégeux fait de copeaux de bois et des apparences d’anti-épouvantail. L’ignorance de Soi ! Tout simplement. Voilà la seule raison de toutes ces déraisons. Les signes ne trompent pas qui montent des jeunes déserter les grandes écoles, ne voulant plus participer au carnage et à la gabegie d’existences passées à galoper vers des mirages qui s’évaporent dans le sablier du temps les laissant pantois devant cet immense désert où rien ne fleurit. Comble de l’absurde, ils arrivent enfin à une oasis où l’eau fraîche leur coûtera plus cher qu’un vin précieux, à moins qu’arrivant à cette oasis, ils choisissent de s’abandonner à leur conscience, leur Moi qui déjà leur murmurera comment se remettre debout et continuer à marcher vers un jardin merveilleux d’opulence.  Le choix sera toujours là. Afin que l’homme prenne conscience de son libre arbitre. L’homme qui n’est pas une marionnette se laissant manipuler par tout un macrocosme d’hommes de l’ombre mais au contraire une lueur, une petite lueur de vie cherchant à connaître l’éclat de la joie. Il a le choix d’être de ceux qui accumulent et finissent par ressentir le poids de la vanité ou de ceux qui ont choisi la semence du Verbe et qui ainsi, à chaque aube nouvelle, ressentent l’abondance de la récolte qui les rend à la fois plus légers et plus lumineux. Les 3 marches d’un escalier, le « croire », le « savoir » et l « être » tel que raconté dans Hamlet. Cette dernière marche est la plus difficile, mais jamais impossible à franchir.

Finalement, en y regardant bien, la méchanceté, la haine ne seraient-elles pas des symptômes de l’ignorance ? Alors, de tous ces conflits qui pullulent sur cette planète ecchymose, prenez du recul face à ces horreurs et montez au sommet de votre colline. Tenez vous bien droit en observant cet immonde et sans juger, sans colère, dites : Il y a mieux à faire. Ainsi par cette petite ouverture créée avec ces quelques mots vous parviendra en écho la voix d’un horizon nouveau. Premier pas.

Et par pitié, que l’on cesse de me répéter « c’est la réalité, il faut faire avec ». L’asticot dans une bouse choisit toujours de quitter son stade larvaire pour pouvoir connaître son envol. La bouse c’est la géopolitique. Le choix. Toujours le choix.

Michel Labeaume 6/11/23

Date de dernière mise à jour : 05/11/2023

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