Gengis Kahn passe à la 5G
Cela va faire une quinzaine de jours que j’ai attaqué un livre de Michael Talbot « L’univers est un hologramme ». Je vous rassure de suite, sur 4 pages lues, j’en saisis correctement une. Le but de ce livre, de l’auteur plutôt, est l’explication scientifique de la télépathie, le voyage astral, les dialogues avec l’au-delà (et bien d’autres thèmes). Une approche tellement scientifique que mes neurones parfois ne sont pas loin de péter un fusible. Il faut dire que les plus éminents scientifiques du Monde entier (David Peat, Paul Pietsch, Grof, Bohm, Pribram sont cités avec description et explication de leurs travaux.
Mais j’ai tenu à vous parler de ce que j’ai découvert dans ce livre et qui m’a fait sauter de joie. Selon Shainberg, Il y a le fait de scruter l’univers, par exemple la grande tache rouge de Jupiter qui, observée depuis près de 3 siècles, n’a pas changé d’un iota depuis. Et cette tendance à la stabilité serait responsable de ce que certains vortex de pensées (idées, opinions) en arrivent à faire corps avec notre conscience. Cela est fortement préjudiciable à notre croissance en tant qu’êtres humains. Comme Bohm, Shainberg estime que notre conscience ne cesse de se déployer hors de l’ordre implié (implicite, hors de l’espace-temps, mais rempli de toutes les potentialités). Lorsque nous laissons ces mêmes vortex (opinions, pensées) prendre forme sur un mode répétitif, nous créons une barrière entre nous-mêmes et les interactions positives illimitées que nous pourrions avoir avec la source infinie de tout ce qui est.
Les gens qui se figent sur des opinions tentent toujours de justifier ce qu’ils sont en les épousant et en s’acharnant à les défendre. Ce qui ne se passe pas chez la personne ouverte à la fluidité de la conscience. Elle explore, elle veut aller à la Connaissance.
En fait, si l’on regarde l’Histoire du Monde depuis ses débuts (apparition de l’écriture, sédentarité), on s’aperçoit vite que ce ne sont que des siècles répétitifs où puissants et dominants s’acharnent pour avoir le pouvoir et l’argent. Qu’y-a-t-il de différent en Gengis Khan et l’Oncle Sam d’aujourd’hui ? Rien !! Gengis Kahn a massacré la moitié de la population de son pays afin que l’autre moitié lui soit entièrement soumise. Aujourd’hui, l’Oncle Sam ne massacre plus, il gâche son existence et celles de millions d’autres en se servant de la guerre comme outil démocratique. On peut comparer les USA à Alexandre le Grand. Son cheval s’appelait Bucéphale. Celui de l’Oncle Sam s’appelle Dollar.
La plupart des dominants ont figé leurs concepts dans leurs consciences en en faisant des cours essentiels dans les grandes écoles. Nos vortex de pensées sont un peu comme 6 ou 7 couches de papier-peint sur les murs de notre maison. Le plus triste est de se voir reprocher l’idée d’en changer car l’hôte a toujours vécu avec cela. Il n’est pas près de nettoyer, libérer sa conscience, son « Moi ».
C’est ainsi que nous tournons en rond, comme des asticots dans une bouse de vache, pensant que le Monde sensé a la qualité de cette bouse, et basta.
Quel est l’intérêt d’avoir la 5G si ailleurs nous nous entêtons à patauger dans cette triste réalité. L’être humain est multiple. Il est temps pour lui d’arrêter d’écrire son histoire sur la même page.
Nos enfants ont cette qualité de conscience, ouverte, pure. Nous employons le terme d’innocence. Ne serait-ce pas parce qu’il y a des coupables au-dessus. Alors, on envoie le petit à l’école apprendre la lourde réalité (et la seule !), on lui bourre le crâne avec nos devoirs de mémoire et on veut qu’il fasse HEC afin de « réussir » sa vie comme pédégé. Que c’est triste.
Michel Labeaume