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J’ai regardé le fou
Danser sur la colline
Pendant qu’une ardeur
Flambait le crépuscule.
Des nuées de huées
Giclaient, majuscules,
Vocifer et brailleurs
Engoncés dans leurs doctrines.
J’ai gravi la pente
Pour lui donner la main.
La lumière turbulente
Ouvrait son écrin.
Un violoniste,
Un accordéoniste,
Un trompettiste
Et bien d’autres acteurs
Sont venus s’installer
Et le grand Symphoniste
De son Ouest embrasé
A tout déclenché
Faisant taire les aboyeurs.
Constellée d’étoiles,
L’obscurité s’est enfuie,
Autour d’un tel feu de joie,
L’unique flamme de la Vie.
Resté en bas, en arrière,
Le passé s’est émietté,
Trop lourd à porter,
Eole de sa force altière
A tout éparpillé.
L’aube ayant suivi
Rouge, orange
Comme un fruit,
Comblait les rêves
Des joies endormies,
Puisant dans sa connaissance
Des étincelles et fragrances
Pour un Monde en Folie.
J’ai continué mon voyage,
Accompagnant le fou,
C’était devenu un pèlerinage,
A marcher jusqu’au non-bout.
C’était devenu un besoin vital
Notre âme enfin libérée
Jetant son dévolu
Sur cet Amour céleste.
Et le Monumental
S’ouvrait devant nous,
Une fente à peine visible
D’où émergeait sa lumière,
Mon Dieu que c’est fou
De se découvrir frères.
J’ai un trou de mémoire !
Hurle l’Absence,
Goutte cet Oh dans mon ciboire
Murmure la Présence
Et l’ivresse devient torrent.
Mais Patience surveille
En jetant des éclats de sourires
Sur les chemins d’avenir
Pour ces enfants de l’éveil.
Aux pieds des miradors
Poussent des orties.
Là-haut la sentinelle
Partie dans la nuit.
Les choucas tournent
Tournent,
Inlassablement
Autour du bâtiment.
Toutes les vitres sont cassées,
L’immeuble est déserté,
La poussière a squatté,
L’ONU n’est plus.
Vaisseau fantôme
Ayant sombré
Dans l’océan des inepties
Bientôt l’épave
Sera visitée
Par des poissons-clowns.
Aux bruissements de l’eau
Sur les pierres du ruisseau,
Au chatoiement des feuillages
Embrasés de brisures de lumière,
A la brume imposante
Comme l’est l’ombre d’un mystère,
Le Silence ajoute : Je suis là.
Aux pleurs, aux cris, aux mourants,
Aux potentats trop gras de pouvoir
Et d’argent,
Le Silence murmure : Pourquoi ?
Aux chercheurs de liberté
Qui la veulent en chantant,
Qui la réclament en rugissant,
Le Silence ajoute : Je suis là.
Aux vagues d’assaut
Renversant les épaves
Chargées de malheureux,
Le Silence est encore plus prenant.
Surtout, surtout,
Quand il n’y a pas un survivant.
Et les ombres des vivants
S’en retournent au combat
Aveuglés d’ignorance
Perdus dans les discours
De l’arrogance,
Ils croient à ce destin,
Couperet misérable,
Tuant des innocents.
Aussi, de chemins de vie
En changements d’avis,
De recueillements sibyllins
En jaillissements de joie,
L’autre, l’étranger devenu,
L’utopiste rêveur,
Le pitre, le pasquin stupide,
Ayant découvert comment
Faire jaillir sa Source,
N’a qu’une soif, abreuver.
Mais aux millions d’itinéraires
Empruntés par les uns,
Choisis par les autres,
S’en ajoutent encore autant,
Qui feront ces apôtres
Et renaîtront en frères
Le jour du Renouveau.
L’homme croit au clapotis de l’eau,
Ne croît pas dans son chant.
Pourtant aubades et sérénades
Sont gages d’éternité.
Mais la peur ce bouclier
Appelle un tsunami
Toujours suivi par le Silence
Murmurant : Je suis là.
Mais où donc est passé le fou ?
Il est du côté de là-bas,
Il dort dans une prairie,
Avec la joie dans sa tête,
Et le Silence qui réussit
A lui murmurer
Tout un bouquet de oui.
Il a la Force comme amulette
Celle que personne ne craint,
Il dort dans les pâquerettes
Il rêve d’autres demain.
Aux larmes citoyens !
Celles d’extase et de gaieté !
Celles des torrents
Venant de la Source
Appelant les mains
A se mettre en coupes
C’est la joie cette utopie
Qui vous dit enfin merci
Vous n’aviez soif que d’Aimer !
Je vous offre sa multitude
Engrangée dans l’amplitude
De ses Ailes déployées.
La valse du temps
Au fil des jours,
Des brins de soirs,
Mémoires aux tours,
Habits d’atours
Tissés sur l’écritoire
Qui veut décrire l’amour.
Des rêves églantiers,
Petites fleurs fragiles,
Epines de sang,
Je l’admire pourtant,
Corolle d’enfant
Sans la cueillir
(C’est le Vivant que j’admire),
Je prends un peu de temps
Puisé dans ma besace
En sème quelques graines
Pour en laisser des traces
Et qu’avec des fleurs du talus
Le promeneur de son pas nu
Piétine les dates et les jours
Les secondes et les années
Pour sentir et admirer
Sur le chemin de son Salut
Des fleurs de lumière
Aux pétales d’éternité
Le fou, après cette prestation,
Replie sa guitare
Et la range dans sa chanson.
Par la fenêtre de l’école,
L’enfant regarde la prairie,
Dans la prairie l’âne caracole
L’enfant aimerait être avec lui.
Les dates au tableau noir,
Le sang versé de l’Histoire,
Ont créé un Prédateur
Qui va dévorer tout à l’heure
Celui qui va les réciter.
Alors le cancre de Prévert
Caché dans un fossé,
Lance un caillou cassant le verre,
L’âme de l’enfant peut s’évader.
L’âne pousse des braiments de joie,
Il est là-haut sur la colline
Sur son dos le cancre et l’écolier
Dans leur regard, oh joie divine.
Une claque sur la tête
Laisse de stupeur le petit écolier
Le réveil à ce malheur,
Le voit perdu,
Le voit blessé.
Par la fenêtre de l’école,
Il regarde la prairie.
Dans la prairie l’âne n’y est plus,
Le fou l’a libéré.
Ils attendent dans une clairière,
Le cancre, le fou et l’âne délivré
Ils attendent l’école buissonnière
Du petit écolier.
Ils seront silhouettes au crépuscule,
Sur un chemin menant je ne sais où.
Les voir aller vers de beaux lendemains,
Mitonnés de main de maître
Par un merveilleux fou.
Plus loin,
Ou peut-être pas…
Des lambeaux de révoltes
Accrochés aux fils du temps
Mais aussi des silences mellifères
Glissés dans les brouhahas ambiants.
Tous les fruits de la terre
Ne se limitent pas aux vergers.
Il y a tant d’autres saveurs
Avec le verbe Aimer.
J’ai cueilli quelques rires,
Un soir de fête en été,
Des pétales de lumières
De regards émerveillés
De sœurs, de cousins, de frères
Qui dansaient sous l’étoilé.
Les pensées et les soucis
Se sont fanés tout seul
Ils seront le linceul
D’un présent qui s’enfuit.
Mon bouquet recueilli
Je l’ai mis dans un cristal,
Pour le nourrir évidemment,
De la soirée j’ai pris cette eau de Vie
Que furent les pluies d’applaudissements.
Le fou a rencontré l’attente.
L’attente s’est éparpillée
Suite à un calembour glissé
Par notre joyeux quidam.
Ne croyez-vous pas madame,
Qu’étant lumière
C’est à eux d’avancer.
Je me glisserai toujours,
Dit la réponse,
Dans la cassure
De ceux qui sont un peu fêlés.
Date de dernière mise à jour : 07/10/2019
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