Dominantis, on entendra toujours le chant du pinson au lever du jour.
Finalement, je peux vous assurer que nous vivons une époque comme étant un point final. Un point final à tout ce qui a été vécu depuis des lustres, tout ce qui a été écrit avec trop souvent le vocable « grand » devant ce qui ne l’était pas forcément (grande bataille, grande guerre, grands hommes). Dans ce point final est ponctué tout un amas de négations semées par les puissants afin d’assouvir leurs soifs de richesses, de dominations, de pouvoir, de courses effrénées vers le haut de la hiérarchie. Et tout cela en utilisant les peuples un peu comme on utilise un cheval pour aller quérir le Graal. Sauf que le cheval on le soigne, le peuple on l’enterre et on l’oublie. Même si on essaie de se donner bonne conscience en utilisant le mot héros. 2000 ans passés à se fourvoyer dans ces folies meurtrières, ces aberrations consistant à vivre en ordonnant pour les uns et en subissant pour les autres. N’essayez pas de me répondre avec vos historiens (Bernois) qui ne sont que des récits de chasseurs car les lapins n’ont pas d’historiens. N’essayez pas de me répondre avec vos intellectuels dégageant une odeur de poussière ramassée dans des bibliothèques « officielles ». N’essayez pas de me répondre avec votre géopolitique. Celle-ci finalement n’est qu’un ramassis de comportements absurdes et d’ossuaires. Pourquoi étudier une bouse quand au bout du compte on dit : c’est de la merde. Et c’est en ajoutant à tous ces « haut-parleurs » le politologue, le sociologue, l’énarquologue, le science-potologue que la liste non exhaustive s’arrête en laissant du blanc pour les suivants. Tous ces ambassadeurs seront descendus de leurs savoirs. La suite, ou plutôt devrais-je dire la nouvelle Aube sera translucide pour beaucoup qui y ont cru depuis longtemps et vont devenir des guides afin de montrer la voie nouvelle, avec cependant toujours le choix. C’est important de souligner que ce n’est pas la vie qui décide mais l’homme ! Sinon il ne pourrait évoluer. La vie propose. Certains pourtant préfèreront rester en arrière. Avec leurs douleurs cependant. Voilà mesdames et messieurs les dominantis (dominants nantis), vous pouvez d’ores et déjà commencer à faire le tri en vous éloignant doucement de vos concepts de croissance, de PIB, de finances sous tous leurs monstrueux aspects. La guerre en Ukraine a amplifié à son paroxysme la finance quand depuis des jours la Presse ne vomit que des alertes et angoisses liées à l’argent. L’humain est au second voire troisième plan. Traitez-moi d’utopiste, cela ne m’empêchera pas de vous tendre la main afin de vous empêcher de sauter dans l’abîme de vos refus.
Plus rien ne sera comme avant. Nous verrons l’extraordinaire en ayant nettoyé notre regard pour admirer l’ordinaire qui va se révéler miracle.
Viens petit, je vais te montrer ce qu’il y a derrière la brume.
M.L.