En dernier recours
Cela faisait à peine quelques jours que le second confinement avait débuté que les médias parlaient déjà de la 3ème, voire sixième vague. Dans leurs colonnes, une interview d’un gars sportif, en très bonne santé qui, atteint par le Covid, demandait aux lecteurs d’être prudents, de respecter les règles. Il s’en est sorti grâce à Dieu. Jamais ô grand jamais ils n’auraient eu l’idée de faire témoigner ces personnes qui ont été guéries grâce à quelques cachets de Doliprane ou équivalent. Regardez autour de vous, combien sont morts du Covid ? Si nous étions en 1939, on aurait eu droit à une invitation d’Hitler par un virtuose de l’info tout en faisant abstraction des juifs qui depuis quelques années, subissaient déjà l’aveuglement du nazisme. Dans un précédent texte, je parlais du deuxième virus qu’est la politique (mondiale). Avec les médias, nous avons le troisième. Il est évident que cette engeance est plus proche d’Attila et du Roundup (deux désherbants) que de Martin Luther King.
Que pouvons-nous faire face à ce face à ce grand foutoir ?
Faire vivre la flamme qui, endormie en chacun d’entre nous, rêve de son Eveil. L’anonyme, l’homme soumis pense trop souvent qu’il ne peut que subir parfois même en aboyant ses reproches à celles et ceux qui descendent dans la rue. S’il savait qu’à lui seul, il peut contempler son propre royaume en faisant les premiers pas qui y mènent. En réveillant sa flamme. Finalement, les dominants, en regard des peuples, ne sont qu’une poignée. La politique sans les peuples n’est rien. Les peuples sans la politique sont déjà un tout. Aussi, faire de ce tout une force pacifique, une force-lumière peut être un atout formidable si tous se donnent la main et chantent sous les balcons où se sont réfugiés potentats et autocrates d’un monde à l’agonie. Surtout ne pas tomber dans cette chausse-trappe que serait la création d’un énième parti, avec un leader, une place à l’assemblée et des revendications grassement moquées par des bouchés à l’émeri, confortablement vautrés dans leurs fauteuils de maîtres du pouvoir. Si l’on veut un Monde majusculement en Paix, à quoi sert d’entrer dans cette bataille de chiffonniers ? Que tous les peuples portent le même habit : un sourire. Voilà bien le seul vocable qui parle toutes les langues à la fois. Se donner la main, l’Arménien prenant celle d’un voisin d’Azerbaïdjan, le Palestinien prenant celle d’un juif, le Croate prenant la main de son épouse bosniaque, etc. etc. En tous ensemble dansant qui sur les pavés, qui sur la place centrale sur laquelle jadis on accourrait pour participer à une mise à mort. L’utopie est de vouloir continuer à entretenir ce monde sénile avec des CAC 40 et des PIB. Savez-vous quand sera-t-il en EHPAD ? Lorsque leurs dirigeants, au crépuscule de leurs gâchis, se retrouveront seuls face au Miroir. Savez-vous quand cette nouvelle Aube pointera, ô miracle, des quatre points cardinaux ? Quand de ces quatre points cardinaux, l’homme-peuple prendra sa guitare et tendra la main aux autres afin qu’ensemble, ils réveillent une même flamme, celle de l’Unicité et vivante uniquement grâce à la multiplicité des êtres qui l’alimentent.
M.L. 11/11/20