De Léopold, Antoine, Jacques et leurs amis
Le vent,
Un souffle d’été
Comme un moment
De silence.
C’est beau le vent :
Il voyage sans mots
Et pourtant
Passant autour de nous
Et en nous
Il nous donne les mots
De la poésie
Des questions,
Des écrits,
Comme un Dieu
Invisible dont le souffle
Par ses mots susurrés
Devient visible
Et l’on se plaît
A vouloir
Le rencontrer à nouveau.
Mais il y a l’autre vent :
Le vent du tsunami :
Grand balayeur
Sans pitié
Pour lui tout n’est que poussière
Et il ne souffle que des maux.
Mais il y a l’autre vent
Celui qui est en nous
Et sans mot dire
Mais avec l’Inspir
Il nous pousse à plus de raison.
C’est ainsi que beaucoup font
La sourde oreille
Craignant l’otite
Ou la perte de leur surdité
Pour continuer à braver
L’invisible
En se disant que c’est risible
La spiritualité
Quand il y a tant de choses à faire
Pour parfaire
Les pouvoirs et les méchancetés.
Mais le vent soufflera toujours
Et d’aucuns je le sais
Seront un jour bien essoufflés
Et devront faire une pause
Comme le fait la rose
Quand elle se dit :
C’est le moment pour moi
De faner :
Elle connaît le Vent
Elle se laisse emporter par Lui
Alors que d’autres trop enracinés
Finiront par pourrir
En refusant d’avancer.