Corinne Masiero
Haro sur les bien-pensants, les moralistes, la jet-set se baffrant de paparazzis à chaque tournant de rue, les politiques bronzés à la langue de bois, sortant leur mouchoir pour s’offusquer, réclamant un châtiment exemplaire au nom de la bienséance, comme si celle-ci était leur œuvre alors qu’ils se cachent les uns les autres derrière des sourires pour masquer leur vénalité, leur soif de pouvoir. Haro sur cette Presse vorace, insatiable, concupiscente à l’affût du moindre écart pour en faire un évènement de première qui sera lu, regardé, écouté par des Bidochon applaudissant Hanouna en bâfrant une pizza de Lidl. Faut-il encore tant de ces perfides initiatives soi-disant pour rehausser le niveau des consciences alors qu’elles ne font que ridiculiser. Corinne Masiero s’est dénudée ! la belle affaire. Mon Dieu, comment est-ce possible ? Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées. Et la bande des Tartuffe offusqués, hypocrites à souhait, a eu droit, et là ce fut pour moi une scène d’anthologie, d’admirer son cul. Le paroxysme de cette éruption fut l’intervention de Roselyne, avec son outrance bien étudiée pour la servir, légèrement acide, à des micros brandis comme des vits. Il en manque, mes amis, il en manque tant de ces gentils bouffons faisant leurs cabrioles tant physiques qu’intellectuelles devant une cour de culs-bénis ! Qu’Ils sont bien fêlés ces joyeux drilles car cela permet de laisser couler la lie virale qui, depuis un an, tient par le bout du nez les populations qui en ont marre qu’on leur mente, qu’on leur serve âneries sur âneries dans ce monde porcherie.
Michel Labeaume