Des caniches aux abois
Mis en avant par les uns et les autres (médias en tête), le problème du climat est pareil à la télé qui rabâche, donne des salades et autres boniments destinés à ne pas trop égarer de moutons. Car même si c’est un réel problème, il ne pourra pas se régler tout en continuant par exemple à laisser la Chine faire traverser les mers par des cargos géants dont un seul pollue comme des millions de voitures. Un paquebot à quai pollue comme un million de voitures. En Europe, 94 paquebots émettent autant de dioxyde de souffre que 360 millions de voitures. Là, il s’agit seulement de paquebots auxquels on peut ajouter les supertankers, les porte-containers (remplis de perceuses à 7 euros) mais comme là il s’agit d’économie, d’argent, on ne peut que laisser faire tout en montrant du doigt monsieur et madame Bidochon qui, avec leur 205 diesel pourrie, sont les vrais pollueurs. Dans les avions, en règle générale, la majorité des passagers sont des gens qui ont les moyens, donc difficile de les empêcher tant ils rapportent. Autres concepts dont il faudrait remettre en cause le bien-fondé : l’économie libérale et la croissance. Voilà face à vous 2 gentlemen bien habillés, sortant de HEC qui vous administrent un sédatif tout en vous souriant et vous prenant même à témoin. Derrière cette façade, ce sont depuis des lustres des coups bas, des luttes sans mercis, des conflits de toute sorte qui dégénèrent en massacres car l’Humain, depuis la révolution industrielle, est passé au rang de machine, d’esclave moderne pour continuer à enrichir les puissances tapies derrière les couvertures de magazines. Autre fait qui a une mauvaise influence sur le climat, l’inconduite monumentale de certains états comme l’oncle Sam (le maître du monde selon la tv française) qui depuis 1776, a déclenché, fomenté, renversé, mis en place tant et tant de gouvernements (et aussi de conflits) que l’on peut se demander jusqu’où peut aller une telle mascarade. Et jusqu’où peuvent aller les nations caniches qui suivent et obéissent au pitbull américain. Le moteur stirling (à air chaud) date du 19ème et il fonctionne très bien. Problème : où iraient les taxes sur les carburants ? Roulement de tambour. Si déjà là on nous roule dans la farine, qu’en est-il des retraites ? Mascarade aussi. Là ce sont les médias (encore eux) qui ont bien œuvré en réussissant à faire montrer du doigt certains travailleurs bénéficiant d’avantages par d’autres travailleurs n’en ayant pas ou moins.
Le bouleversement climatique ne pourra être intelligemment pris en compte que quand l’autre bouleversement, humain celui-là, ne sera pas déclenché. A l’instant T où il le sera, cet instant ou nos dominants auront accepté d’écouter le bon sens (tant le leur que celui des peuples, non seulement l’avenir montrera une part de son radieux mais de plus l’humanité sera prête à évoluer d’une dimension.
M.L.