Happy new year !
Après cette année 2020 qui ne restera pas dans les annales (sauf si on supprime un « n »), il apparaît que le slogan « Bonne année » devient rebattu sinon goguenard, le destin, ici fabriqué par l’empire du Milieu nous ayant contraint à rire jaune. Comme pour ajouter une cerise sur ce gâteau insipide, façonné dans les cuisines rédactionnelles par des lèche-bottes à la plume ancrée dans le côté stercoral des évènements, l’oncle Sam, incarné par un Blondin secouant sa grasseuse majesté pour une poignée de dollars à récolter de tous côtés même au-delà, nous évoque un Pantagruélique dérangé des pédoncules cérébelleux. Que les nations-toutou, dont notre hexagone, affublent du titre ronflant de maître du Monde. Vendons à tonton Sammy le Groenland, il en fera un super MacDo ou un Lidl géant avec des peluches d’ours blancs à 10 dollars 99 seulement lors du black Friday (les vrais ayant déjà passé à la trappe sanglante crée par des actionnaires avides). Personne ne peut dire ce que sera 2021. Même pas madame Soleil ni Elisabeth Tessier, les cartes depuis longtemps battues par des croupiers financiers tirant à eux les jetons de leurs sales manigances. Que dire de ces dominants désireux de devoir dicter des dures décisions débiles, leurs corbeaux et rémoras naviguant dans l’amer des sarcasmes et suivant les premiers avec l’esprit d’Iznogoud. Eh bien mes amis, si nous arrivons au crépuscule d’une année trop remplie (comme une poubelle pleine ne pouvant prendre plus même pas un masque) et la nuit fatidique faisant évoluer le temps, il importera à chacun de nous d’appréhender l’aurore 2021 comme une simple journée à remplir de sourires, rires, petites joies, télés éteintes, journaux fermés (mis en tas pour les prochains barbecues) et démontrer ainsi à ces puissants de l’ego que si l’âme du peuple s’imbrique dans la volonté d’être heureuse, simplement heureuse, et tous main dans la main, ils seront bien obligés ces patauds potentats pillant la Terre, de recevoir sur la tête le poids lourd de leur supériorité comme un boulet tiré par des marchands d’armes qui fricotent sans honte avec les soirées dinatoires dans lesquelles évoluent des douairières au visage tartiné à la truelle par une servante portugaise payée au noir en quelques poignées de cacahuètes. Sortons des ornières battues depuis trop longtemps par des bourrins aux ornières obligatoires et arpentons les laies et sentes de la solitude n’attendant que cela, la venue d’une âme enfin désireuse d’évoluer dans le sens supra-réel du terme. Et qui regarde passer avec tristesse les concurrents des concours plus stupides les uns que les autres, ayant réussi, en franchissant d’un seul pas le portail de leurs utopies et parvenu avec une joie indicible (Un dit Cible) à les dépasser tous pour contempler l’Horizon nouveau.
M.L.
12.12.20